Sa vie économique

Peu de renseignements concernant le mode vie à Bourgneuf dans les siècles précédents, l’existence de la dîme du blé laisse penser que l’on y cultivait cette céréale malgré un sol réputé peu fécond, en raison en grande partie aux marais qui recouvraient la commune. Un pont traversait le Gelon, reconstruit en 1428 pour 47 florins par Antoine Baillet sur la route royale. Après l’endiguement, le parcellement des iles fut organisé suivant un plan d’ensemble. Restes les propriétés communales, elles furent divisées en lots enregistrés sur une feuille cadastrale spéciale. Quant au marais, non négligeable, il fournissait la blache (litière pour les animaux).

Une enquête agricole de 1871 à Bourgneuf, précise que les blachères fournissaient d’une part la litière des animaux, d’autre part de l’engrais avec comme rendement 5000 kilos par hectare, autant que les bonnes terres. Au début du 19ème siècle, on y élevait de chevaux pour la poste. Avant la guerre de 1939-45, le bourg comptait des mécaniciens, électriciens, une entreprise de bâtiment, un fromager et des négociants en bestiaux (6 en 1972).

 

La zone d’activités Alp’Arc comprend de nombreuses petites et moyennes entreprises sur son territoire avec près de 300 emplois. Elle s’est agrandie en 2002 avec l’ouverture à titre expérimental de la plate-forme intermodal permettant l’acheminement des poids lourds sur les trains à l’aide de wagons spécialement adaptés. La 1ère phase de l‘extension de 17 ha a été inaugurée en septembre 2022, elle bénéficie d’une boucle géothermique

 

Bourgneuf demeure toujours une commune agricole, en 1965, 61 exploitations étaient dénombrées pour 41 en 1980. Le nombre des terres labourables en dépit de cette diminution a légèrement augmenté 178 ha en 1955 contre 183 ha en 1980, tandis que la vigne se réduisait et que le nombre de surfaces en herbe augmentait 310 ha en 1980 contre 181 ha en 1955. Par voie de conséquence, le nombre de bovins grimpait de 271 en 1955 à 606 en 1980.

La forêt occupe 125 ha avec un territoire de chasse communal qui s’étend sur une superficie 577 ha géré par une association communale agréée.